L’acquisition d’une œuvre d’art, telle qu’un tableau de maître n’est pas donnée à tout le monde. Pourtant, nombreux sont les amoureux d’arts, qui n’auront peut-être jamais suffisamment d’argent pour s’en offrir. Alors, ils rêvent d’un Van Gogh accroché au mur de leur salon, juste en dessus de la cheminée. Ou d’un Picasso, qui apporte un peu de dynamisme et d’énergie dans leur bureau. Ce rêve, grâce à la reproduction de peinture, est devenu une possibilité depuis bien longtemps déjà. Avec l’apparition des copistes, qui sont des professionnels de la réplique de documents et d’œuvres d’art, à une époque où il n’existait aucun autre moyen de reproduction.
Pourquoi l’huile sur toile
Bien qu’il existe aujourd’hui des moyens de reproduction plus modernes, grâce au développement de l’imprimerie et de la photographie, les copistes continuent toujours à mettre leur virtuosité technique au service des amateurs d’art. Notamment, ceux qui envisagent l’achat d’une œuvre authentique et unique, sans forcément devoir se ruiner. Les galeries d’art et les entreprises spécialisées dans la reproduction de peinture offrent la possibilité de commander une réplique faite à la main. Un tableau, reproduit non pas par une machine, mais qui renaîtrait à travers le pinceau d’un artiste-peintre. Un copiste.
Aussi précise et performante qu’elle soit, une imprimante ne peut pas « peindre » un tableau à la manière d’un humain. Une huile sur toile peinte par un artiste sera toujours une œuvre unique, même s’il s’agit d’une reproduction. Elle aura une âme, un côté authentique qu’une reproduction numérique n’aura pas. Elle peut stimuler, en plus de la vue, l’odorat et le toucher. Ce qui lui confère une capacité plus grande à créer de l’émotion : Le relief des coups de pinceau, la matière, la couleur et l’odeur de la peinture sont d’autant plus d’éléments qui font d’un tableau une véritable œuvre authentique. L’huile sur toile est indéniablement la meilleure option pour une reproduction qui se rapproche le plus de ce que l’on désigne par « œuvre d’art ».
Les reproductions imprimées
Pour ceux pour qui le plus important reste la ressemblance visuelle, il est possible de reproduire les plus grands chefs d’œuvres de la manière la plus fidèle possible, grâce à la précision impressionnante des imprimantes ultra haute définition. Elles peuvent combiner les nuances de 12 couleurs, (contre 4 à 6 pour les imprimantes « standard »). Le niveau de précision est tel que les moindres détails (jaunissement, craquelures, fissures etc.) sur l’œuvre originale sont visibles sur la reproduction imprimée.
L’impression peut se faire sur différents types de papier, comme le papier photo ; sur du verre trempé ou du verre acrylique (plexi-glass) ; sur une feuille d’aluminium ; sur du bois ; ou encore sur de la toile. Cette dernière est le support idéal pour donner une touche d’authenticité au tableau. Elle permet de le rendre plus ressemblant à l’œuvre originale, grâce à la texture de la matière. La toile offre également un meilleur éclat des couleurs.
Adaptabilité
A la commande, il est possible de paramétrer certaines caractéristiques d’une reproduction de tableau. On peut choisir un format qui sied parfaitement à l’endroit où l’on envisage de le placer, par exemple. Pour des raisons d’économie, on pourrait également choisir un format plus réduit. Les couleurs peuvent également être modifiées. Il en est de même pour l’ornement du cadre. La grande adaptabilité de l’offre permet une vaste possibilité de personnalisation.
Reproduction et contrefaçon
Il convient tout de même de préciser la différence entre reproduction et contrefaçon : Contrairement à la contrefaçon, qui consiste à reproduire de manière frauduleuse une œuvre dans un but commercial, la reproduction de peinture, ne cherche pas à tromper en faisant croire qu’il s’agit de l’œuvre originale. Une reproduction de peinture faite à la main cherche plutôt à dégager autant de charme que cette dernière, en mettant en avant la sensibilité artistique du peintre reproducteur (le copiste).
Depuis la Renaissance, les peintres inexpérimentés reproduisent les tableaux de grands maîtres pour s’exercer et perfectionner leur technique. Le but n’étant pas de copier bêtement le style de ces derniers, mais de rechercher leur propre style à travers la reproduction d’œuvres originales, afin de pouvoir exprimer pleinement leur art. Dans ce contexte, la reproduction de peinture a des fins d’apprentissage. Mais les copies de tableaux des grands maîtres étaient également vendues à des amoureux d’art qui n’avaient pas les moyens de s’offrir les originaux. Naturellement, les prix variaient déjà proportionnellement à la qualité des copies.
Le décret n°1255 du 11 mars 1957 sur la copie d’œuvre originale dans les musées réprimande la contrefaçon en imposant des contraintes relatives à la taille des reproductions : Ces dernières doivent « être au minimum d’une taille supérieure ou inférieure de 1/5 de la hauteur et de la largeur de l’original ». De même, la signature du maître d’œuvre ne doit pas être reproduite. Les tableaux qui appartiennent au domaine du public, c'est-à-dire ceux dont l’auteur est décédé depuis soixante dix ans, peuvent être reproduits aux dimensions originelles, mais doivent être identifiées clairement comme étant une copie.